Sur FlusserNon publiésEssais2024 Rachel Cecília de Oliveira. La fiction comme fruit du Bodenlos : la phénoménologie spéculative de Vilém Flusser.

2024 Rachel Cecília de Oliveira. La fiction comme fruit du Bodenlos : la phénoménologie spéculative de Vilém Flusser.

Cet essai de Rachel Cecília de Oliveira, professeure à l’Université fédérale de Minas Gerais (UFMG, Brésil) a déjà été publié en portugais (« Ficção como fruto da falta de fundamento: a fenomenologia especulativa de Vilém Flusser ». In: Viso: Cadernos de estética aplicada, v. XII, n. 23, juillet-décembre. 2018, p. 177-188. En ligne < http://www.fil.puc-rio.br/gtestetica/pdf/rachel_costa.pdf > consulté le 2 octobre 2024) et en anglais (« Phenomenology as an Exercise of “Bodenlosigkeit” ». In Giovanni Jan Giubilato (ed.), Lebendigkeit der Phänomenologie. Tradition und Erneuerung / Vitality of Phenomenology. Tradition and Renewal, Nordhausen, Traugott Bautz, 2018, p. 235-245). L’auteure l’a elle-même adapté et traduit en français, il était jusqu’ici inédit.

Depuis ses premières œuvres, Vilém Flusser a adopté la phénoménologie comme méthode philosophique de travail. Cependant, l’adjectif « spéculative » apposé au terme « phénoménologie » dans le titre de cet article indique la particularité de sa méthode. Elle s’est constituée à l’encontre du fondement kantien qui est la base de la phénoménologie de Edmund Husserl, puisqu’il présuppose une fiction productrice de fondement pour l’existence humaine. Dans ce texte, l’auteure montre ce que Flusser entend par phénoménologie et comment il l’utilise dans son projet de reformulation du lien cartésien entre l’être humain et le monde.

Rachel Cecília de Oliveira est professeure à l’École des Beaux-Arts de l’Université Fédérale de Minas Gerais (UFMG), au Brésil. Elle a siégé au conseil d’administration de l’Association Brésilienne d’Esthétique (ABRE) pendant deux mandats et a été professeure invitée à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Actuellement, elle est rédactrice en chef de la revue des études supérieures en arts de l’UFMG, Revista Pós, et dirige le groupe de recherche « Expériences Décoloniales ». Son travail porte sur la pluralité de l’art contemporain, à l’intersection de la philosophie, de la théorie, de l’histoire et de la critique d’art. Elle exerce également en tant que critique et commissaire d’exposition.

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