De FlusserPubliésArticles dans revues2012 Pour une philosophie de l’émigration. Carnets du paysage

2012 Pour une philosophie de l’émigration. Carnets du paysage

En 2012, la revue Carnets du paysage, éditée par l’École Nationale Supérieure de Paysage à Versailles, a publié dans son numéro 23 (Paysages en migrations) un dossier titré « La liberté des migrants » (pages 151-167) avec la traduction de deux chapitres du livre Von der Freiheit des Migranten. Einsprüche gegen den Nationalismus, Bensheim, Bollman, 1994 (réédité, entre autres, en 2007, par Europäische Verlagsanstalt, Berlin), livre qui n’a pas (encore) été traduit en français (mais l’est en anglais : The Freedom of the Migrant: Objections to Nationalism, University of Illinois Press, 2003).

Il s’agit de « Pour une philosophie de l’émigration », pages 155-157, traduction de « Für eine Philosophie der Emigration » (pages 31-34 dans l’édition de 2007), texte écrit en 1966. Dans ce texte, Flusser, notant que l’être humain est conditionné, remarque qu’il peut néanmoins s’engager dans l’ironie et ainsi émigrer hors de sa condition. Il distingue la fuite de l’émigration par l’engagement qu’implique cette dernière.

Et de « Réflexions nomadiques », pages 159-167, traduction de « Nomadische Überlegungen » (pages 55-64 dans l’édition de 2007), texte déjá paru en 1990 dans le Journal für Ästhetik & Politik.

Le traducteur est Christophe Joualanne, qui, pour chacun des deux textes, a écrit une notule sur le vocabulaire de Flusser et en particulier son jeu avec les étymologies.

Ces deux textes ont été illustrés par l’artiste mexicaine Minerva Cuevas (illustrations non reproduites ici, faute d’autorisation), et présentés par la chercheuse en arts du spectacle Alix de Morant Wallon dans une préface intitulée « Le nomadisme de Vilém Flusser » (pages 151-153). Rappelant la vie nomade de Flusser, elle montre que pour lui le nomadisme était aussi une expérience digitale, celle d’un internaute pensant cybernétiquement. Ce décentrement nomadique est certes une attitude prospective, mais aussi inconfortable, conclut-elle.

Textes reproduits ici avec l’aimable autorisation de l’École Nationale Supérieure de Paysage et d’Alix de Morant Wallon.

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