1987 Éloge de la folie. De l’acte dramatique. Théâtre / Public
Cet article est paru dans le numéro 76/77 de juillet-octobre 1987 de la revue Théâtre / Public, pages 104-105.
Voici le brouillon réalisé pour publication.
C’est un texte très inspirant, voire, poétique. La description initiale évoque la différence entre un animal et un homme lorsqu’ils entrent dans une forêt vierge. L’animal fait partie de l’écosystème, il s’y glisse presque. L’homme arrache une branche qu’il transforme en canne, c’est-à-dire un instrument (artifice) pour faciliter sa pénétration dans la forêt. Il produit ainsi un chemin « anti-naturel ». En d’autres termes, il fait de la « culture ».
Flusser explore phénoménologiquement cette « image-métaphore » de la canne, en lui retirant son aspect existentiel au-delà de l’aspect fonctionnel. C’est une stratégie pour échapper à toute aliénation, en vue de la liberté.
Cependant, Flusser nous fait voir comment même ce geste symbolique de la canne est aussi culturellement programmé. Ainsi, la « fabrication de la culture » de l’homme –toujours en quête de réaliser sa liberté – lui révèle combien son existence est un acte dramatique qui reste tragique…
Le texte se termine par l’affirmation que cette liberté, bien que possible, ne sera pas atteinte. Ainsi, Flusser termine en affirmant que ce texte est, en fait, un éloge de la folie…
Avec l’aimable autorisation de la revue Théãtre / Public.
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