1988 À propos du projet Tamerlan. De la violence. Théâtre / Public

Ce texte est paru dans le numéro 79 de janvier/février 1988 de la revue Théâtre / Public, page 63.

Flusser réagit à la présentation, dans les pages du numéro 76/77 de juillet 1987 de la revue, de la mise en scène par Daniel Briquet, François Chatot et Jean-Louis Besson de la pièce de Christopher Marlowe Tamerlan le Grand. Selon Flusser, il faut discuter la place de la violence dans le phénomène humain. Il met en évidence les perspectives historiques et actuels que nous avons de nous-même, soit de « noble sauvage », soit de « bête en proie », soit notre relation par rapport aux primates (symbole de la violence). C’est facile d’établir un pessimisme culturel dans ce contexte, en revanche, Flusser affirme que c’est possible de renverser les rôles : il faut se poser contre la violence. « Et c’est un engagement identique contre le primate (contre la violence) que doit servir la mise en scène du ‘Tamerlan’ de Marlowe ».

Avec l’aimable autorisation de la revue Théâtre /Public.